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L'histoire des prothèses

 

Le mot Prothèse vient du latin et signifie “addition”.

Le terme prothèse désigne le remplacement ou le renforcement d'un membre, d'une partie de membre ou d'un organe par un appareil approprié mais désigne aussi le dispositif qui est implanté dans l'organisme pour supporter un organe défaillant permettant de restaurer une fonction qui est compromise.

 

La fabrication des prothèses ne date pas d’aujourd’hui, mais d’il y a bien longtemps.

Les premières prothèses remonteraient à la préhistoire, lorsque les hommes n’avaient qu’un but: survivre. L’instinct de survie était primordial, il leur fallait donc de quoi remplacer des membres amputés ou estropiés.

 

Des prothèses d’orteil en bois et en cuir ont été retrouvées datant du temps des Egyptiens, soit il y a 2600 ans.

(source:http://i.huffpost.com/gen/799641/images/a-OLDEST-PROSTHETICS-640x468.jpg)

 

Les Grecs et les Romains auraient également fabriqué des prothèses dans l’Antiquité. Les traces en sont bien plus nombreuses. L’historien grec Hérodote par exemple, raconte l’histoire de Thereupon Hegesistratus d’Elée dans Calliope, qui, pour échapper aux Spartiates, se serait

amputé la jambe et construit une jambe de bois afin de la remplacer.

(source:http://static.wikeo.be/files/22392/sans-titre13.jpg)

 

 

 

Au XIIIe  siècle, Roger Bacon invente les lunettes. Prothèses portées sur le visage, elles marquent une évolution par rapport à la pierre de lecture ou la loupe que l’on tient à la main.

 

(source:http://www.snof.org/images/encyclopedie/lunettesold.gif)

 

 

 

 

Apparaissent également le pilon et le crochet cher aux pirates, néanmoins appareil lourd et pas pratique.

(source:http://i2.cdscdn.com/pdt2/4/2/1/1/700x700/auc4006618138421/rw/crochet-de-pirate.jpg)

 

 

 

 

Au XVe  siècle, apparaissent de nouveaux membres artificiels.

Un net progrès se fait en effet sentir avec la mise au point d’une «main de fer», constituée d’une main passive au pouce fixe ou mobile, et d’un bloc de doigts ainsi qu’un dispositif d’arrêt progressif grâce à un mécanisme à ressort.

(source:http://3.bp.blogspot.com/-eigmmnTBpK4/UiRKiRRPiLI/AAAAAAAAGx0/aWIu6Ab62QM/s1600/hand01.jpg)

 

 

 

 

Au XVIe  siècle, Ambroise Paré crée des armatures métalliques, des pilons articulés et des cuissards à pilons.

Au XVIIIe  siècle, Claude Mouton, le dentiste de Louis XV, invente la couronne dentaire.

 

 

 

 

À la suite de l’échec de la transplantation des dents (à partir de défunts ou d’animaux), on invente la prothèse dentaire, totale ou partielle avec des dents fabriquées en corail ou en ivoire. Puis la science et l’industrie prothétique connaissent un essor effréné avec les milliers d’amputés de la guerre de Sécession (30 000) puis ceux de la Première Guerre mondiale (300 000) et de la Seconde (plusieurs millions).

 

Depuis les années 1980, les avancées techniques et technologiques vont changer la donne. Inexorablement, les prothèses deviennent plus légères (titane), plus résistantes (carbone), plus petites et, parfois, contrôlables par la pensée grâce à l’ajout d’électrodes et d’un ordinateur. C’est aussi bien le cas du pacemaker, de la rétine électronique, de la peau artificielle (sensible au toucher grâce à des capteurs). De plus la prothèse tend à intégrer les cellules vivantes de la personne (sans rejet) cultivées en laboratoire : en ce sens elle se rapproche de la greffe.

 

Aujourd’hui existent donc aussi bien des prothèses simples (les deux lames en carbone de l’athlète Oscar Pistorius) que des jambes artificielles pilotées par la pensée.

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